Faire de l’argent. Pour certains cela semble être impossible. Il s’agit d’une compétence qui s’apprend. HÉ oui !
Tout comme on peut apprendre et développer nos talents pour jouer aux échecs, jouer d’un instrument de musique. Autant que pour peindre une toile ou encore écrire des romans.
Faire de l’argent est une compétence spécialisée.
Mais pour une raison plus ou moins obscure, force est de constater que nous percevons et traitons cette compétence différemment.
Ce qui me surprend, c’est que personne ne se plaint ou critique quand ça rapport à une autre discipline. Comme un sport, ou de jouer un instrument de musique. Autant que mes autres exemples de peindre une toile ou écrire des romans. Bref, personnes ne critique le talent de J. K. Rowling ou de Stephen King pour leurs compétences à l’écriture de romans.
C’est tout de même surprenant que lorsque quelques individus gagnent plus d’argent que les autres. À ce moment, nous voyons apparaître des éditoriaux et des protestations affirmant que c’est injuste.
Pourquoi ce schéma est-il différent ? L’importance des efforts et le développement de compétences pour l’art de faire de l’argent ne sont pas différents que pour n’importe quelle autre sphère.
Pourquoi s’acharner ainsi sur l’intérêt à développer cette compétence?
Qu’est-ce qui pousse les gens à réagir si fortement quand il s’agit de faire de l’argent ?
J’aime bien passer par un exemple simple pour expliquer ma vision, ma compréhension de ce fait.
Lorsque nous étions enfant, supposons vers l’âge de 5 ans, nous pensions que l’électricité est créée par les prises électriques. Nous n’avions aucune idée qu’il y avait des centrales électriques qui produisaient l’électricité quelque part hors de la maison.
De la même manière, enfant, il ne nous venait pas à l’esprit que la richesse devait être générée.
Elle semblait simplement découler de nos parents, parce que c’est ainsi qu’enfant, nous l’expérimentions.
C’est ce que j’appelle le syndrome ou le piège du « guichet automatique parental ».
Je pense que nous avons donc tendance à mal comprendre la richesse.
Cette perception nous confond dès notre jeune âge. Cela m’apparait être un facteur important. Je vous explique le piège.
Voyez-vous : les enfants s’imaginent que l’argent provient des parents. Il est donc distribué par l’autorité plutôt que d’être créé. Pour la grande majorité, les parents ont une quantité fixe et limitée de cette ressource. Puisque, les enfants sont incapables de créer de la richesse eux-mêmes. On leur a donné tout ce qu’ils ont.
Si vous êtes parents vous-même, ne vous est-il pas arrivé de vouloir séparer équitablement les ressources dans la famille lors de fête de Noël, par exemple ?
Lorsque nous étions petits, nous avons expérimenté que la richesse est quelque chose qui nous était donné. Alors, pour nous, il semblait évident qu’elle devrait être répartie également.
À force de constater le même nombre de cadeaux à Noël ou des parts de gâteaux égales, comme enfants, nous en sommes venus à croire que la richesse est une ressource fixe et limitée à distribuer à parts égales à tous.
Nous sommes face à un paradigme. Nous restons finalement fixés sur l’idée que la ressource doit être distribuée équitablement.
Si un frère ou une sœur en reçoit plus qu’un autre, ils crient à l’injustice et insistent sur l’égalité. Nous continuons à croire, bien après l’enfance, que les ressources sont disponibles en quantité réduite et limitée.
Mais dans le monde réel, la richesse doit être créée et ceux qui ont les compétences, y arrivent mieux.
Croire qu’elle est limitée est une fausse perception.
Contrairement à la croyance populaire les ressources ne sont pas fixes. La richesse est en constante expansion. Elle n’est pas distribuée par le « guichet automatique parental » ou par le gouvernement ou par l’entreprise qui embauche les parents.
L’argent, tout comme le succès, n’est pas donné, il se mérite à travers la valeur que l’on crée.
De plus, comme l’effort et les compétences pour créer de la richesse varient d’une personne à l’autre, la richesse n’est pas créée de manière égale non plus.
Santana, Céline Dion ou Beyoncé remplissent des colisées, tandis que d’autres musiciens très talentueux arrivent à peine à gagner leur vie et à remplir un pub local. Pourtant, ils sont tous très travailleurs.
Pourquoi Stephen King et J.K. Rowling vendent des dizaines de millions de livres alors que d’autres auteurs ne peuvent même pas obtenir un contrat d’édition.
La leçon est celle-ci : Souvenez-vous que vous êtes payé pour faire ou créer quelque chose que les gens veulent, et ceux qui gagnent plus d’argent sont souvent simplement meilleurs à faire ou à créer ce que les gens veulent.
Je sais que certains lecteurs détestent lire ces lignes.
Toutefois, c’est un fait indéniable, c’est la réalité que cela plaise ou non.
« L’égalité consiste à traiter tout le monde de manière équitable, pas à donner la même chose à tout le monde. » – John C. Maxwell.
En Amérique, c’est un fait que les pdg des grandes entreprises publiques reçoivent des salaires des centaines de fois plus élevés que la personne moyenne dans la même entreprise.
Savez-vous que les joueurs de basketball de la NBA gagnent près de 200 fois plus que la personne moyenne.
Est-ce que cela vous rend mal à l’aise ? C’est frustrant pour bien des gens. Mais est-ce vraiment le cas ?
Pour les joueurs de baseball on parle de près de 200 fois plus tandis que pour les joueurs de football cela représentent environ 50 fois plus que la moyenne. Et que dire des joueurs de soccer et de hockey qui évoluent pour des salaires ayant des ratios de salaires similaires.
J’ai une question pour vous : « Est-ce qu’une personne est vraiment 100 fois plus productive de richesse qu’une autre ? »
Apparemment, oui. Au niveau des recettes enregistrées lors de l’apparitions de certains de ces athlètes, il apparait évidement que cela vaut son pesant d’or.
La vérité : c’est que la valeur du travail de quelqu’un n’est pas une question de politique, ce n’est même pas une question morale, c’est quelque chose que le marché détermine. That’s It!
Steve Jobs a sauvé Apple alors que l’entreprise était en déclin, presqu’en phase terminal. Il l’a redressée pour en faire l’entreprise la plus précieuse du monde.
Croyez-vous que Steve Jobs valût plus de cent fois le salaire moyen d’un employé d’Apple ?
Eh bien, en considérant la différence entre la faillite et le fait qu’Apple ait atteint en 2020 valeur de 2 000 milliards de dollars, je crois que nous pouvons admettre que OUI.
Pour l’illustrer autrement, si nous revenons à 1997 et que nous remplaçons Steve Jobs par 100 employés moyens à sa place, pensez-vous qu’ils aurait eu le même effet sur le redressement. Probablement pas !
Si on avait remplacé Michael Jordan, Wayne Gretzky, ou Babe Ruth avec 100 joueurs moyens ? Est-ce que les choses se seraient passées de la même manière ? Non, surement pas !
Alors, quand nous disons qu’un type de travail est surpayé et qu’un autre est sous-payé, qu’est-ce que nous disons vraiment ?
Dans un marché à concurrence libre, les prix sont déterminés par ce que veulent les acheteurs.
Est-il juste qu’une personne qui joue toute la journée au soccer gagne 136 millions de dollars, comme Cristiano Ronaldo l’a fait, alors que l’année dernière le revenu moyen au Portugal était de 23 500 dollars ? Alors Ronaldo gagne 5 800 fois plus que le travailleur portugais moyen. WOW!
Mais, qu’est-ce que cela veut vraiment dire au juste ?
Apparemment, les gens aiment plus le soccer que la poésie. Par voie de conséquence, les joueurs de foot gagnent plus que les poètes.
Si on y réfléchit bien, en prétendant qu’un certain type de travail est sous-payé et que c’est injuste, on en arrive plutôt à dire que les gens veulent « les mauvaises choses ».
Hé, oui rien de nouveau sous le soleil ici ! Il serait naïf même de se surprendre de cela.
Je pense que l’on sera tous d’accord pour dire qu’il est regrettable que les gens préfèrent la télé-réalité, la pizza et les chips comme les Doritos plutôt que lire Shakespeare, écouter Bach ou de consommer des légumes verts ou des crudités.
Ce n’est qu’un constat ! 🙁
Est-ce que tout ça est injuste ? Qu’en pensez-vous ???
Ici, je ne pointe pas un doigt vers qui que ce soit car j’en aurais trois qui me pointerais du même coup.
Je nous parle à nous tous. C’est un phénomène qui concerne toute l’espèce humaine.
La capacité de faire de l’argent, est une question de marché. Un point à la ligne.
Si je vous demandais, dernièrement:
- Est-ce que vous avez regardé plus d’événements sportifs que de visiter des musées ?
- Considérez-vous avoir passé plus de temps à faire défiler Instagram ou TikTok qu’à lire de la poésie ou à écouter de l’opéra ?
- Avez-vous regardé plus de télé-réalité ou de Netflix que vous n’avez lu Shakespeare?
Probablement, que vous avez répondu Oui vous aussi, aux 3 interrogations. Bienvenu dans le club!
Quand les gens parlent de la répartition inégale des revenus et utilisent des mots comme « injuste » ou « inégal », cela ressemble étrangement à notre syndrome du « guichet automatique parental ».
C’est un paradigme qui nous piège depuis notre tendre enfance.
Quand on comprend que la richesse c’est comme quelque chose qui est générée et qui s’agrandit en faisant et en fournissant ce que les autres veulent au lieu de la percevoir telle une seule source commune fixe et limitée qui doit être partagée et distribuée équitablement, alors on n’a plus besoin d’excuser la création de l’argent.
Par mon partage j’espère que maintenant que nous disposons d’une perspective beaucoup plus saine sur l’argent, les revenus et la création de richesse.
« Les riches ne sont pas différents par chance. Ils font des choix que d’autres ne font pas. » – Thomas J. Stanley.
Voici, quelques points que nous devrions tirer de tout cela :
Nous devrions renforcer et enseigner une mentalité d’abondance.
Au lieu de voir la richesse comme une réserve fixe, réduite, limitée qu’il faut distribuer, nous devrions la considérer comme une ressource à créer qui est en constante expansion. Cet atout s’accroit et peut s’obtenir. Il faut d’abord la désirer et s’appliquer avec des efforts à développer ses compétences, en se concentrant sur l’innovation.
Nous devons accepter la réalité du marché, ce que nous apportons comme humain.
Nos revenus seront proportionnels à la valeur que nous apportons au marché humain. Si nous voulons plus de revenus, d’argent ou de richesse, nous devons augmenter la valeur que nous apportons au marché. Si nous voulons une augmentation, augmentons la valeur que nous offrons à notre employeur. En plus, si nous voulons augmenter nos prix ou vendre davantage, nous devons augmenter la valeur que nous offrons à nos clients. C’est aussi simple que cela.
Nous devons nous concentrer sur ce que veulent les gens.
Bien que cela semble évident, je suis constamment étonné de voir combien de personnes poursuivent ce qui les passionnent ou essaient de vendre quelque chose qu’ils pensent que les autres devraient vouloir. Cela est plus un manque de lucidité que de ne pas voir ce que les gens veulent réellement. Les gens sont transparents, ils nous disent très clairement s’ils en veulent ou pas. Ceux qui réussissent ne se contentent pas de créer, ils répondent à un besoin.
Vous voulez plus d’argent ? C’est simple, allez là où il se trouve. Offrez donc aux gens davantage de ce qu’ils veulent déjà !
Dans le fond, il n’y a rien de sorcier dans tout ça, c’est la clé de succès. La véritable option du succès en affaires, c’est le marché. J’espère que vous avez bien compris cela.
Retenez que vous donnez aux gens plus de ce qu’ils désirent.
Nous pourrions rendre un grand service à tout le monde en partageant cela !
Je crois qu’on a bien besoin d’une vision plus claire sur la façon dont l’argent et la création de richesse fonctionnent réellement.