Plusieurs raisons peuvent motiver l’envie de faire évoluer sa carrière. On peut être à un stade de sa vie où l’on aspire à un changement sur le plan professionnel et espérer devenir gestionnaire. On peut vouloir aussi changer de carrière parce qu’il n’y a plus de demande pour son métier ou sa profession. Ou, simplement, puisqu’on aspire à plus, ou encore pour améliorer ses conditions de vie.
Par où commencer pour devenir gestionnaire ?
Bien se connaître et faire le point avec soi-même.
Il est important de savoir ce que vous aimeriez obtenir de votre vie professionnelle. Par exemple, l’équilibre que vous voulez avoir entre carrière et vie privée. Enfin et surtout, quels intérêts vous souhaitez satisfaire dans votre emploi. Il est également crucial de savoir ce qui vous déplaît dans votre profession actuelle afin de ne pas reproduire les mêmes conditions.
Vous devez être certain de bien vouloir changer de carrière et non uniquement d’employeur
Parfois, l’ambiance dans laquelle on se retrouve au bureau nous empêche de nous épanouir. Et ce, même si, au départ, on aime le métier qu’on exerce. Avant de changer complètement de carrière ou d’aspirer à plus, il vaut mieux s’assurer la vraie motivation au changement.
Par exemple, est-ce que c’est bien votre profession actuelle qui est la source de votre insatisfaction? Ou bien le cadre dans lequel vous évoluez et votre relation avec votre employeur ou vos collègues.
L’idée de devenir gestionnaire peut sembler très sexy et attrayante. Ce type de poste est souvent associé au prestige, à la notoriété, à une augmentation du pouvoir personnel dans l’organisation et une augmentation de salaire. Malheureusement, on associe trop souvent la réussite professionnelle et l’occupation d’un poste de gestion. Or, pour devenir un bon gestionnaire, il faut savoir de quoi il en retourne réellement et le faire pour les bonnes raisons.
Devenir gestionnaire pour les bonnes raisons
Devenir gestionnaire signifie prendre des décisions difficiles comme :
- Intervenir dans des problèmes interpersonnels complexes,
- Mobiliser les troupes en période de pénurie de main-d’œuvre,
- Faire face à des changements importants dans le monde du travail,
- Gérer une dose supplémentaire de stress,
- Faire preuve de leadership exemplaire en tout temps,
- Gérer des changements d’envergure et bien souvent,
- Devoir toujours faire plus avec des ressources limitées.
Si vous êtes motivé uniquement par l’idée de gagner plus d’argent, vous risquez d’être déçu et même de compromettre votre santé physique et mentale.
Si toutes ces nouvelles responsabilités vous ont fait plus peur qu’elles ne vous excitent, ne paniquez pas. Il y a plusieurs autres façons de progresser dans votre carrière et votre rémunération, que ce soit en devenant expert technique, en acquérant des compétences complémentaires ou en excellant dans votre profession actuelle.
Si vous êtes animé du désir sincère de soutenir les autres, de faire grandir vos collaborateurs, de développer vos compétences, d’avoir un impact plus grand dans le cadre d’un mégaprojet, alors peut-être que le rôle de gestionnaire est pour vous !
Avez-vous un plan pour changer de carrière !
Devenir gestionnaire ne se fait pas du jour au lendemain…
- Réfléchissez à ce que vous voulez et à ce que vous êtes afin d’identifier vos objectifs et vos ambitions de carrière.
- Levez la main! Même si vous faites bien votre travail, si vos aspirations demeurent secrètes, votre patron ne pourra pas les deviner. Vous devez manifester votre intérêt.
- Prenez des risques calculés : impliquez-vous dans des projets spéciaux, acceptez de nouvelles responsabilités, prenez des mandats atteignables, mais qui comprennent des défis où vous pourrez démontrer vos capacités et votre leadership.
- Développez vos compétences : parmi les compétences les plus demandées chez un gestionnaire en ce moment, on compte la communication et le leadership, les compétences interpersonnelles, la planification et la stratégie, le sens de l’organisation, la résolution de problèmes et la prise de décision et finalement, la vision.
- Finalement, cultivez votre réseau professionnel! Contactez des experts du domaine, faites savoir à votre entourage vos intentions et le domaine que vous convoitez ou faites-vous connaître sur les réseaux sociaux. On ne sait jamais qui connaît qui !
Donnez-vous le temps d’y penser avant d’entreprendre vos démarches
Bien souvent, l’herbe nous semble beaucoup plus verte chez le voisin. Aux États-Unis, c’est 4,4 millions d’Américains qui ont quitté leur emploi dans la dernière année et au Québec, c’est 28 % des travailleurs qui ont quitté leur emploi dans les deux dernières années, et 43 % des jeunes âgés de 18 à 34 ans qui cherchent ailleurs actuellement. La pandémie combinée à la pénurie de main-d’œuvre ont fait en sorte que les gens supportent de plus en plus difficilement certaines insatisfactions au travail et décident de partir, car ils en ont l’occasion.
Attention aux grands regrets lors d’un changement important
Malheureusement, plusieurs personnes regrettent leur choix de changement d’employeur et généralement de carrière. Il est tout à fait normal que les gens aspirent à mieux. Tous souhaitent un emploi qui est bien rémunéré et qui est flexible. Cependant, soyons transparents : beaucoup de gens pensent que le travail devrait s’adapter à leur nouvelle vie, mais ce n’est malheureusement pas toujours possible. Par exemple, plusieurs aimeraient avoir un poste 100 % en télétravail, mais la nature de leur emploi rend cela impossible.
La pandémie a conduit à des attentes parfois irréalistes, il n’est pas étonnant que plusieurs soient déçus. Il faut trouver un certain équilibre entre le bien de l’entreprise et celui des collaborateurs. Peut-être que finalement l’herbe n’est juste pas plus verte chez le voisin ?
Passer de collègue à patron demande de la modestie et de l’empathie
Une fois que vous aurez enfin décroché cette promotion, la modestie est de mise. Il faut savoir faire preuve de beaucoup d’introspection et se tourner vers l’autre en planifiant des rencontres individuelles avec chaque membre de l’équipe afin d’instaurer un climat de confiance et de bienveillance propice à l’engagement. Dernier truc : assurez-vous de comprendre l’autre avant de vouloir être compris.