Les différentes crises que nous avons traversées nous ont beaucoup enseigné, et ce, dans de nombreux domaines. Le leadership ne fait pas exception, bien au contraire. Il est en tête de liste des domaines les plus touchés et se trouve devant la nécessité absolue de se reconsidérer, de se repenser, voire de se réinventer. C’est la raison pour laquelle ce texte porte sur les défis d’un leader.
Parmi les défis d’un leader : favoriser l’évolution des équipes de travail
En effet, l’entreprise ne doit plus être considérée comme un lieu où l’on fonctionne, mais bel et bien comme un lieu où l’on est et où l’on évolue.
Chaque employé attend désormais que l’entreprise lui permette d’avoir un impact. Autant que de se sentir utile et d’agir vers un sens qui répond à ses valeurs pour s’y épanouir et s’y développer.
Qui d’autre que le leader pour porter une vision riche de sens, planifier des actions pour monter en compétences et atteindre des objectifs impactant et valorisant le travail et l’engagement de ses collaborateurs ?
Ce nouveau leadership devra donc s’articuler autour de 2 axes essentiels : ÊTRE ET FAIRE.
ÊTRE
Être authentique : se connaître en tant qu’individu et en tant qu’entreprise
Dans les deux cas, la prise de conscience est la clé. Par introspection, par feedback ou par des évaluations scorées, faire un état des lieux de la situation vécue est primordial pour se connaître.
Quelles compétences ? Quelles sources de motivation ? Quels styles de leadership ? Quelles perceptions de la vision, de la sécurisation, du plaisir à travailler ? Se connaître, c’est se poser beaucoup de questions, accepter les réponses et aussi savoir ce qu’on aimerait atteindre. C’est alors qu’on peut voir loin et être audacieux…
Être audacieux : définir ce que l’on aimerait devenir en tant qu’individu et en tant qu’entreprise
À quels défis devons-nous faire face pour nous développer ? Sommes-nous prêts à y faire face ensemble avec bravoure et détermination ? Une personne audacieuse arrive bien souvent à entraîner d’autres personnes dans l’aventure en suscitant l’engagement et la motivation. Quand on sait où on veut arriver, que la destination fait rêver, qu’elle est irrésistible, alors le chemin devient réalisable et fait même envie…
Être enthousiaste : reconnaître ses forces et en retirer du plaisir en tant qu’individu et en tant qu’entreprise
Car voilà bien le nœud de la chose : développer un état d’esprit constructif, un « growth mindset » qui nous permet d’aller de l’avant et d’avoir des impacts sur notre zone d’influence.
Être enthousiaste, c’est être satisfait de ce que l’on fait, se réjouir de ce qui reste encore à faire et l’exprimer. Ce sentiment procure l’énergie et la motivation nécessaires pour être productif. Ensuite, c’est transmettre à ses équipes et aux parties prenantes externes l’envie de travailler ensemble. Aussi de prendre plaisir à produire de la valeur au sein de l’organisation. Et là, on passe dans le FAIRE.
FAIRE/ADAPTER SON STYLE DE LEADERSHIP SONT PARMI LES DÉFIS D’UN LEADER
Le principe est simple. En tant que leader, les interactions que vous aurez avec vos équipes déclencheront différentes émotions. Par conséquent, générant à leur tour différentes réactions comportementales, différentes actions et donc produisant différents résultats.
L’expérience et la réactivité aux émotions diffèrent selon les individus, leur personnalité, leurs expériences, la pertinence et l’enjeu de la situation.
De plus, les défis rencontrés par l’entreprise seront différents à chaque stade de croissance qu’elle traversera. Alors qu’une start-up devra avant tout générer des revenus, une multinationale aura comme principal obstacle de gérer de grosses équipes et de recruter suffisamment.
Note : Je vous renvoie ici à l’article « La théorie de Fisher en entreprise utilisée pour les stades de croissance ! »
https://www.journalactionpme.com/2021/10/theorie-de-fisher-entreprise-utiliser-stades-croissance/
On voit bien que le leader est dans l’obligation de s’adapter continuellement au contexte et aux individus et de proposer un style de leadership toujours pertinent. C’est pour ça que c’est lui, le leader !
Défis d’un leader : travailler sur l’intelligence émotionnelle
Pour lui, l’objectif est de travailler sur l’intelligence émotionnelle — la sienne comme celle de ses équipes — pour la transformer en compétences émotionnelles.
Tout le savoir-faire du leader va s’exercer dans sa capacité à choisir et à adapter son style de leadership. Afin de stimuler les bonnes émotions et faire en sorte que les interactions avec ses équipes et au sein de celles-ci favorisent l’atteinte de résultats.
- Inspirer, impliquer et faire agir ses équipes par la vision qu’il dessine pour l’entreprise ;
- Révéler et faire exprimer les potentiels ; permettre l’évolution au sein de l’entreprise ;
- Favoriser l’harmonie et créer une atmosphère de travail basée sur la collaboration ;
- Valoriser les contributions et l’engagement par la participation de tous ;
- Assurer des réalisations à un haut niveau de performance en suivant le rythme imposé ;
- Utiliser son autorité de chef pour assurer des réalisations immédiates et conformes.
Note : Je vous renvoie ici à l’article « Le leadership émotionnel : utilisation de la théorie de Goleman en entreprise ! »
Pour résumer, dans les défis d’un leader en 2023, c’est avant tout être centré sur l’humain. Dans le but d’être authentique, audacieux et enthousiaste afin de :
- Passer les bons messages.
- Monter le niveau de confiance,
- Favoriser la motivation pour qu’elle devienne virale,
- Faire de la valorisation et de la sécurisation une seconde nature,
- Faire émerger les points forts,
- Monter en compétences,
- Faire du bien-être au travail une réalité.
En quelques mots : augmenter l’ocytocine pour augmenter la performance !