Cet article qui amène les sujets reliés à la curiosité, à l’estime de soi, de compétence et d’honnêteté qui sont parmi les « 5 clés pour développer sa CONFIANCE en soi… POUR DE BON » a été rédigé par l’équipe du site davidlaroche.fr
Jamais je n’y arriverai ; Je ne réussirai qu’à me donner en spectacle ; Mes concurrents font déjà bien mieux que moi, ils sont déjà si loin devant moi ; Je n’ai que trop peu de connaissances ; et pour finir, à quoi bon se donner toute cette peine…
La peur de l’échec et le manque de confiance en soi sont les pires catastrophes qui puissent frapper vos projets et aspirations. Ce sont tout simplement les plus grands Némésis de tout rêve. Winston Churchill, Thomas Edison, Walt Disney, Oprah Winfrey, J K Rowling ou encore Albert Einstein…
Autant de grands noms dont les débuts ont probablement été plus corsés que les difficultés que vous rencontrez en ce moment. La peur de l’échec et l’envie de réussir sont des sensations inhérentes à notre condition d’humain et de vivant tout simplement. Ce sont des éléments qui peuvent à la fois vous conduire à réaliser vos rêves ou au contraire à détruire tout esprit d’initiative en vous.
La question fondamentale est alors : comment surmonter cette peur viscérale pour avancer ?
La réponse tient en deux concepts : confiance en soi et estime de soi !
L’objectif n’est pas tant de ne plus éprouver de la peur, de l’angoisse, de doute ou des craintes. Il s’agit plutôt de sublimer ces sensations de manière à les contrôler efficacement pour créer une vie d’abondance. Jusqu’à preuve du contraire, il est impossible de savoir dans l’absolu, ce qui marchera et ce qui sera un fiasco total. Rien ne laissait présager de l’importance que la plateforme Amazon aurait plus d’une vingtaine d’années après sa création.
De la même manière que personne n’aurait pu prédire le déclin d’un titan comme Kodak. Alors que celui-ci était solidement installé dans le quotidien de tous depuis très longtemps. Dans une telle perspective, la plus intelligente des choses à faire est donc d’agir comme si tout était possible. Qu’importe si vous faites des erreurs.
Quel que soit le domaine, l’expertise est une qualité qui vient à la suite d’une longue succession d’erreurs. D’abord pendant l’apprentissage, puis ensuite via l’expérience sur le terrain. Parfois on échoue, on reçoit un blâme, de vive critique, on éprouve de la déception. Mais qu’importe ; le plus important est de savoir comment accepter ses erreurs pour les transformer en énergie constructive.
Et il n’y a que la confiance en soi et l’estime de soi qui permettent de maintenir le cap. Mais avant d’en apprendre plus sur les diverses manières de développer sa confiance en soi, il est important de clarifier cette notion pour ne saisir la véritable essence.
Alors, la confiance en soi c’est quoi ?
“Dès lors que l’on croit en soi-même, on peut risquer la curiosité, l’émerveillement, la joie spontanée et toute autre expérience capable de révéler l’esprit humain.”
Derrière cette citation du poète E.E. Cummings se cache l’idée selon laquelle la confiance en soi est passerelle vers le succès, la joie, l’abondance… En un mot, la consécration.
Cela dit, la confiance en soi est une notion qui présente quelques subtilités. Également qu’il est important de connaître pour réussir à la booster efficacement. Aujourd’hui, il est très courant de faire un amalgame entre confiance en soi, estime de soi et la notion un peu moins connue d’auto-efficacité. Il est important de faire une distinction entre les trois pour savoir de quoi relève vraiment la confiance en soi.
Confiance en soi, estime de soi et auto-efficacité
Selon Albert Bandura, psychologue à l’université de Stanford, l’auto-efficacité désigne la croyance en ses capacités à réaliser des tâches spécifiques. Si vous vous savez capable de préparer un grand dîner pour un événement important ou de finir à temps un projet complexe avec un délai très court, cela témoigne d’une grande auto-efficacité.
Mais qu’à cela ne tienne, ceci ne concerne qu’une tâche bien spécifique. Dans cette perspective, la confiance en soi s’apparente davantage à une vue d’ensemble sur notre capacité à réussir dès lors que nous avons fixé notre objectif. Comme dans le cas de l’auto-efficacité, elle s’enracine profondément dans l’expérience passée.
Ainsi, lorsque vous prenez des cours de danse, la confiance en votre capacité à danser augmentera au fil des sessions, et ce, indépendamment du niveau auquel vous avez commencé.
Lorsque quelqu’un se moque de vous parce que votre projet semble un peu fou ou trop naïf et que vous en éprouvez un certain embarras, cela n’est pas forcément le signe d’un manque de confiance en soi. La confiance en soi et l’auto-efficacité sont deux sentiments qui tirent leur source de l’expérience (donc d’une base objective).
Quelle est la différence entre la confiance en soi et l’estime de soi ?
Mais là où l’efficacité personnelle est rattachée à une tâche très spécifique, la confiance en soi traduit un état d’esprit fort et une vision de soi-même complète et assurée.
L’estime de soi qui est le plus souvent assimilée à la notion de confiance en soi est en réalité ce qui s’en rapproche le moins. Là où la confiance en soi carbure aux faits et à l’objectivité, l’estime de soi est essentiellement faite de croyances et de perceptions intra et interindividuelles.
Autrement dit, l’estime de soi est la résultante de votre croyance personnelle en votre valeur en tant qu’individu de même que la perception que les autres ont de vous et les jugements qu’ils portent à cet effet. Les affirmations telles que “Je suis une personne forte ; J’ai de la valeur, J’ai ce que je suis” et autres entrent dans cette classe. L’estime de soi correspond à l’un des paliers de la classification des besoins de l’être humain selon Maslow.
Il décrit l’estime de soi comme étant notre besoin de réussir dans la société ; de nous sentir compétents et surtout reconnus par les autres.
Ce qu’il faut absolument maîtriser pour réussir
Bien que l’on puisse définir de façon distincte les notions de confiance en soi, estime de soi et auto-efficacité, il existe une certaine corrélation entre elles. Ainsi, quand bien-même vous vous savez capable d’aller vers cette personne qui vous plaît, vous pourriez par exemple douter très fortement de votre capacité à obtenir son numéro de téléphone ou lui faire accepter une invitation à dîner du premier coup.
En travaillant sur la confiance que vous avez en vous-même, vous améliorerez par ricochet ces deux autres sentiments qui participent tous pour une part importante à l’épanouissement.
Avoir confiance en soi permet d’augmenter concrètement ses chances de succès.
Vous valez bien plus que ce que vous pouvez imaginer. La confiance en soi permet de sortir de sa zone de confort pour améliorer sa vie de façon concrète. Sur le plan personnel, elle conduit à plus de résilience, une positivité accrue et un plus grand bonheur. Sur le plan social, elle permet de vaincre la peur de l’échec, nourrissant l’esprit d’initiative qui conduit au succès.
Mais lorsqu’on n’a pas suffisamment confiance en soi, la peur paralyse. L’on reste bloqué pour au final constater avec beaucoup d’amertume que des années ont passé sans la moindre amélioration. Si vous vous croyez capable de créer une entreprise alors il y a de fortes chances que ce projet se concrétise.
Mais si par contre vous vous en sentez incapable, jamais vous n’orienterez le moindre effort dans ce sens. La confiance en soi n’a rien d’une formule magique qui transforme systématiquement la moindre initiative en succès. Cela dit, c’est un atout qui vous inscrit résolument dans l’action avec l’énergie nécessaire pour prendre les risques nécessaires à l’atteinte des objectifs.
Comment améliore-t-on sa confiance en soi ?
Si la confiance en soi peut être définie comme la perception générale que l’on a de ses capacités, il ne suffit pas de se dire quelques mots d’encouragement pour la changer. Certes, il n’y a aucun mal à répéter chaque jour devant son miroir des phrases comme : “Je suis fort. Je suis doué. J’ai du talent. Je suis un gagnant ;” … Cela peut même dans une certaine mesure et chez certaines personnes apporter quelques améliorations.
Mais souvenez-vous, la confiance en soi est un sentiment qui s’enracine dans une base objective et factuelle. Il existe donc des outils beaucoup plus efficaces et pratiques pour améliorer définitivement votre confiance en vous.
1- L’honnêteté mène au bonheur véritable
Ici, il est question d’être honnête envers soi-même. Ce sont des moyens les plus simples d’installer de solides fondements pour véritablement avoir confiance en soi. Supposons un instant qu’à une réunion d’anciens camarades de classe, on vous demande ce que vous faites dans la vie.
Comment réagissez-vous ?
L’idée de devoir répondre à une telle question vous embarrasse-t-elle ? Ou perdez-vous vos mots lorsque vous y êtes confrontés ?
Évaluez en toute honnêteté votre propre langage corporel. C’est un indicateur qui vous dira presque toujours de façon précise si vous aimez ou non votre travail ; et à quel point. Ce sera donc l’élément qui vous permettra de remettre en question de façon objective votre occupation personnelle ou au contraire, redécouvrir toutes les raisons pour lesquelles vous aimez ce travail.
Dès lors que vous n’aurez plus à cacher des parties de vous à votre entourage, vous vous sentirez plus confiant et fier de la personne que vous êtes. Alors, de façon très naturelle, vous n’hésiterez plus à occuper l’espace et ne craindrez plus le regard des autres.
Soyez donc hyper honnête avec vous-même et assumez la personne que vous êtes !
2 – Résolument engagé dans l’action !
La plupart du temps, le sport est souvent présenté aux gens dans le cadre de régime minceur ou de programme de bodybuilding pour avoir un corps de rêve. Mais, de l’esthétique et de l’effet de mode, l’exercice physique peut complètement transformer le métabolisme et la physiologie de votre corps pour physiquement le mettre dans un état propice à la manifestation de la confiance en soi (1).
En effet, le fait de faire une activité physique importante et régulière nécessite beaucoup d’engagement. Ainsi, le simple fait de réussir à maintenir ce programme est déjà un énorme accomplissement en soi. Cela signifie que vous avez déjà un bien meilleur contrôle sur cette petite voix qui pousse à l’abandon dès l’instant où une situation commence à devenir inconfortable.
La posture influence vous-même et les autres
Donc plutôt que d’affirmer uniquement votre résilience devant le miroir, vous en faites concrètement l’expérience. Du coup, vous savez au fond de vous que vous l’êtes vraiment puisque vous en avez la preuve au quotidien. En outre, le fait d’avoir un corps plus tonique, plus actif, plus séduisant va booster encore plus la confiance que vous avez en vos capacités.
La posture que vous adoptez est également un facteur qui influence vos sentiments et les perceptions que les autres ont de votre personnage. Bien que cela puisse sembler banal, voire incroyable, des chercheurs de l’université de l’Ohio (2) suggèrent dans une étude que les personnes qui se tiennent droite se sentent plus confiant et dégagent plus d’assurance vis-à-vis de leur entourage. C’est une attitude de leader, de vainqueur. Bombez donc le torse !
3 – Occupez-vous de ces choses qui vous mettent mal à l’aise.
La contrainte et la difficulté peuvent vous rendre plus intelligents, plus forts. Prenez l’exemple de Venise, la ville la plus romantique du monde. Eh bien, Venise n’existait pas dans l’antiquité. C’était une lagune inhospitalière où personne n’aurait choisi de vivre en temps normal.
Mais la raison pour laquelle les Vénitiens vont choisir de s’y installer, c’était pour fuir les invasions barbares. Ainsi, au prix de plusieurs tentatives, ils finiront par transformer cette terre inhospitalière en refuge à l’abri du danger. C’est là tout l’intérêt de sortir de sa zone de confort. Trouver le moyen d’être à l’aise dans une situation inconfortable.
En poussant un peu plus vos limites chaque jour et en mettant votre égo au service du projet qui vous tient à cœur, vous transformerez l’enfer en paradis. Les situations inconfortables ne relèveront plus de l’extraordinaire et surtout, n’entraveront en rien votre capacité à agir lorsque les choses ne se passent pas comme prévues.
Osez donc ces choses qui vous intimident. Mettez-les en perspective et pensez à une façon concrète de les accomplir étape après étape. Peu importe la vitesse, il est important d’être fréquemment au contact de la difficulté et surtout d’y aller pas à pas.
4 – La répétition est pédagogique.
Vous souvenez-vous de la première fois où vous vous êtes installés au volant d’une voiture pour apprendre à conduire ? Avez-vous déjà vu le cockpit d’un avion de ligne ? Lorsqu’on y est pour la première fois, on ne peut que faire le constat de son incompétence à maîtriser la machine. Mais avec les heures de cours, vous avez finalement pu obtenir ce fameux permis de conduire n’est-ce pas ?
De la même manière qu’après des années de formation à répéter encore et encore les mêmes cours, les pilotes auxquels vous faites aveuglément confiance quand vous montez dans un avion finissent par décrocher leur brevet.
Conduire est devenu pour vous un comportement quasi inné. Nous ne naissons pas tous avec l’assurance d’un James Bond. L’agent Bond lui-même a dû très probablement travailler cette confiance en soi sur une certaine durée. C’est le propre de toute compétence que d’être acquise au terme d’une certaine durée d’entraînement.
C’est l’un des principes de fonctionnement de notre cerveau. Il n’y a qu’au terme d’un grand nombre de répétitions que ces compétences finissent par intégrer notre mémoire musculaire pour être rangées au rang d’aptitudes innées. Il en va de même pour la confiance en soi.
C’est une compétence que seule la répétition aide à maîtriser.
Que souhaitez-vous accomplir au juste ? Votre premier million ? Créer votre entreprise ? Demander votre âme sœur en mariage ? Abordez chacun de ces grands défis avec un mental de curiosité, et vous serez moins susceptible au découragement et à l’abandon lorsque les imprévus se présenteront.
Chacun des défis auxquels nous sommes confrontés sont en réalité une occasion unique d’en apprendre plus sur nous-même. Les aborder avec un état d’esprit de scientifique curieux de découvrir ce qui s’y cache. Définissez votre objectif ainsi que la stratégie dont vous comptez user pour y arriver.
Puis chaque jour, chaque semaine ou chaque mois, passez quelque temps à analyser l’état de vos progrès. Les questions à se poser sont les suivantes : Qu’ai-je appris ? Que souhaiterais-je faire différemment ou quelle partie de mon approche doit absolument être revue ? Le principal objectif est d’apprendre un peu plus avec l’expérience de chaque jour.
“La confiance en soi est l’une des clés du succès. Le secret de la confiance en soi quant à lui réside dans la préparation.” (Arthur Ashe)
N’hésitez pas à aller à l’assaut de vos faiblesses. Avec de l’entraînement et de la méthode adéquate, n’importe qui peut acquérir de l’expertise dans n’importe quel domaine. Cette théorie s’inscrit dans le cadre de la règle des 10 000 heures développée par Malcolm Caldwell.
Sa théorie stipule que l’obtention d’une expertise poussée dans n’importe quel domaine est une affaire de pratique répétée jusqu’à la barre des 10 000 heures d’exercice. Cela peut sembler astronomique, mais en pratiquant 5 heures par jour pendant 5 ans, vous passez maître dans ce domaine. Curieusement, c’est le temps qu’il faut pour préparer un diplôme de Master à l’université.
Entraînez-vous tous les jours avec une vision sur le long terme. Agissez petit, mais avec de la constance dans l’effort !
5- Débarrassez-vous du syndrome de l’imposteur.
Nous avons déjà tous connu la peur de ne pas être à la hauteur. Tout le monde a déjà fait l’expérience de l’angoisse qui précède un rendez-vous important. Ce n’est pas bien grave en soi puisque cela témoigne tout simplement de notre envie de bien faire.
Mais le problème se pose lorsque ce type de pensée devient chronique. L’esprit fait une fixation dessus et finit par nous installer dans un état de panique permanente. On a peur de ne pas être à la hauteur et surtout que les autres finissent par découvrir l’imposteur que nous sommes. Cela peut affecter notre estime de soi.
Ce type de pensée peut s’installer tout simplement parce que nous avons plus de facilité à nous souvenir des échecs que des réussites. La première étape pour se débarrasser du syndrome de l’imposteur est de savoir reconnaître ce type de pensée pour les mettre en perspective.
Sources :
- Alfermann, D., & Stoll, O. (2000). Effects of physical exercise on self-concept and well-being. International Journal of Sport Psychology, 31(1), 47–65.
- Body Posture Affects Confidence In Your Own Thoughts, Study Finds