- En quelle année votre entreprise Fulljobs a-t-elle été créée ?
Avril 2017
2- Que faites-vous exactement ?
Fulljobs.ca est un site multiplateforme (réseautage, emplois et création de salons dans la Zone Salon).
Cela permet à tous les utilisateurs de réseauter, d’échanger et de créer des groupes. L’objectif est de créer une grande communauté pour les membres et les entreprises.
Cela est disponible aussi pour une entreprise qui peut réseauter, créer des groupes et afficher des emplois.
La section Salon
Nous avons développé la section Zone Salon (www.zonesalons.ca), qui permet de créer une multitude de salons simultanément à travers le monde. C’est également une plateforme multi-promoteurs. Nous pouvons louer notre plateforme (Zone Salon) à travers le monde.
Par son concept et ses fonctionnalités avec les différentes plateformes, notre site Web Fulljobs est unique.
Par exemple : un visiteur peut « scanner » un code QR de chaque kiosque pour obtenir la description des produits et des services ou des emplois et postuler directement avec l’envoi de son CV ainsi que connaître la géolocalisation des emplois offerts.
Dans les salons d’emplois traditionnels, les kiosques sont souvent pleins de monde et les chercheurs d’emplois ne sont pas répondus. Fulljobs offre des outils pratiques autant pour le visiteur que les employeurs.
Cette fonction est disponible autant en présentiel qu’en virtuel.
3-Qu’est-ce qui distingue votre entreprise des autres ?
C’est son système de réseautage et de statistique qui permet de savoir QUI, QUAND, QUOI, qui est venu vous visiter, quand il est venu et ce qu’il a visité. De cette façon, l’exposant est capable, via la plateforme de réseautage, de remercier les visiteurs, de leur faire une demander d’amitié et ainsi de développer une communauté pour son entreprise ou sa marque de commerce.
C’est vraiment une plus-value pour les entreprises. C’est fini le temps où les exposants ne pouvaient remettre des documents et des cartes professionnelles sans avoir de retour. Dans un salon présentiel, nous savons en tout temps combien de personnes est présent. De cette façon, s’il y a une personne qui a reçu un résultat positif au test de la COVID, il est possible d’informer la santé publique du nom des personnes présentes pendant cette période.
Les statistiques pour les exposants sont disponibles tant en virtuel qu’en présentiel.
4- Quelle est la plus grande difficulté que vous avez rencontrée avec votre entreprise ?
Sans aucun doute, le financement. Développer une entreprise en temps de COVID n’est pas facile. Il n’y a pas de subvention. Surtout si tu n’as pas encore d’employés salariés. La programmation a totalement été donnée en sous-traitance.
Même si mon entreprise présente des outils très technologiques et innovateurs, ça ne cadre avec aucun plan d’aide de financement COVID gouvernemental. Le nombre d’exposants est beaucoup moins grand présentement.
5- Pourquoi créer un salon de l’emploi dans le contexte d’aujourd’hui ?
Parce que l’offre n’est pas bien comblée. Les gens se présentent aux kiosques et repartent. Les exposants n’ont aucune idée de qui s’est présenté. Dans un salon présentiel, ce ne sont pas tous les visiteurs qui posent des questions et parfois, les exposants sont très occupés et ne peuvent pas répondre à tous les visiteurs. Notre système permet aux exposants de savoir qui s’est présenté à leur kiosque tant en présentiel qu’en virtuel.
De plus, les plateformes virtuelles existantes n’offrent pas de système de réseautage. Nous sommes les seuls à offrir un système de réseautage complet avec possibilité de créer des groupes et d’afficher des activités au calendrier partagé.
Le plus difficile pour un visiteur est d’avoir un lien avec les gens des ressources humaines. Nous leur offrons cette possibilité. Via le réseau, un visiteur peut faire une demande d’amitié à une entreprise.
Par exemple, une entreprise qui fait demande une demande d’amitié à un visiteur dans le réseau, si celui-ci accepte, cela aura pour résultat de créer une communauté pour l’entreprise. Si une entreprise développe une communauté de 500, 1 000, 3 000 personnes dans le réseau, c’est autant de gens qui vont suivre cette entreprise et voir les postes qui sont disponibles.
Le réseau de Fulljobs permet aussi d’afficher des produits et des services. Alors, pourquoi ne pas en faire profiter les membres du réseau ?
Écoutez cette vidéo!
C’est un immense avantage par rapport à d’autres salons.
6- Pourquoi, selon vous, les entreprises peuvent-elles avoir de la difficulté à trouver des employés ?
Les employés ont le choix. Je dis souvent aux entreprises, arrêtez de vendre un job, mais vendez plutôt le plaisir de travailler chez vous.
Sur Facebook, il y a une personne qui a dit d’une offre d’emploi que c’est un job sale. Je lui ai demandé, c’est quoi un job sale pour toi ? Nous ne serons pas tous ingénieur ni médecin. Il y a du travail pour chaque personne selon ses attentes, ses besoins et ses capacités.
Si je prends l’exemple du travail d’éboueur, un travail très respectable qui est parfois regardé de haut. Quand celui-ci arrête de ramasser nos ordures à + 30 l’été, nous ne sommes pas contents. Nous avons bien hâte que le camion passe.
Même chose pour les préposés aux bénéficiaires. Combien de fois j’ai entendu dire, c’est juste une préposée. Comme si c’était un sous-emploi ! La préposée est l’une des personnes les plus importantes du système hospitalier. Nous en sommes bien conscients aujourd’hui. C’est la base du système de santé.
Il n’y a pas d’emploi inférieur, tout le monde est important et doit être reconnu et apprécié. Une chaîne n’est jamais plus forte que le plus faible de ses maillons.
7- Selon votre expérience, qu’est-ce que les entreprises devraient faire à l’année pour le recrutement ?
Malheureusement, les entreprises oublient de développer leur réseau. Elles oublient également de se faire connaître comme employeur, de développer une communauté et de démontrer le plaisir d’aller travailler chez elles. Les gens ont le choix, ce n’est plus comme il y a 25 ans ou 30 ans.
Surtout les emplois qui peuvent très bien se faire à distance.
8- Quel est le plus grand défi pour votre entreprise à court terme ?
Nous faire connaître. Nous avons un excellent produit. Un produit qui est unique, un produit qui permet aux exposants d’augmenter leur visibilité et leur rentabilité. De plus, dès septembre, nous aurons notre propre système de visioconférence. Donc, les visiteurs et les exposants pourront clavarder, réseauter et même faire de la visioconférence. Que voulez-vous demander de plus ! Il faut maintenant le présenter et démontrer toute sa puissance.
Nous voulons que toutes les entreprises, tous les travailleurs et tous les étudiants s’inscrivent dans la plateforme. Réseauter, faire des groupes, afficher des activités, c’est gratuit ! La seule chose qui est payante est d’afficher des emplois.
Alors, pourquoi payer de 125 $ à 350 $ pour être membre d’une chambre de commerce quand tu peux avoir la même chose et plus gratuitement.
Allez-vous le proposer Fulljobs et sa multiplateforme au gouvernement ?
Pourquoi pas ? J’ai approché plusieurs organismes, dont des associations hôtelières, de restaurants. Il n’y a pas de limite au type de salon que nous pouvons créer. Nous pouvons faire des salons économiques, d’affaires, de réseautage, d’emplois, d’autos, pour les établissements scolaires, bref, il n’y a pas de limite.
Et s’il y a un type de salon que ne sommes pas capables de produire, nous allons programmer le système pour pouvoir le faire. Nous sommes toujours en mode solution.
9- Pouvez-vous nous partager votre plus grand défi en tant que dirigeant à long terme ?
Le défi reste le même, nous faire connaître.
Quand j’ai débuté en 1997, mon entreprise était la 152e entreprise de premiers soins au Québec. Quand on me l’a achetée en 2015, je détenais la 3e plus grosse au Québec.
Présentement, Fulljobs est une nouvelle plateforme très innovatrice. Je dois démontrer aux entreprises et au gouvernement que j’ai un produit qui va faire la différence pour les gens d’affaires. Également, c’est un produit exportable.
Le réseautage est la base de la réussite en affaires. Une bonne visibilité, partager son savoir avec ses produits et services, échanger avec d’autres entrepreneurs est la base en affaires. Notre plateforme permet de réseauter, d’afficher des emplois, d’afficher des produits et des services et même d’obtenir un kiosque.
Comme propriétaires de notre plateforme, nous sommes libres d’afficher les kiosques pour une période indéterminée après la fin du salon. Dans notre cas, nous laissons les kiosques affichés pendant 6 mois après la fin d’un salon.
Dans le cas du Salon carrières et professions, il sera perpétuel. C’est-à-dire qu’il sera affiché toute l’année et consultable en tout temps par les étudiants.
10- Qu’est-ce qui vous a attiré dans le domaine de l’événementiel ?
J’ai participé à plusieurs salons et j’ai toujours été attiré par ceux-ci. Quand je suis dans un salon, quelque chose en moi me place en mode questionnement. Pourquoi ils ont fait cela de cette façon et non de telle autre façon. J’essaie toujours de trouver les erreurs ou de voir comment on pourrait faire mieux. Je vois cela partout, au cinéma, au restaurant et même pendant des spectacles. C’est peut-être mon expertise en santé et sécurité qui est à la base de cela.
11- Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu ?
Fais-toi confiance. Visualise tes objectifs. Garde la foi même dans les périodes plus difficiles. J’aime bien la programmation neurolinguistique. Les gens négligent beaucoup la puissance de leur subconscient. Je vous raconte une petite anecdote. En 1990, j’étais en programmation à l’Université Laval. J’avais un problème avec ma programmation. Je me suis couché en demandant à mon cerveau de trouver le problème.
Je me suis réveillé en pleine nuit d’un coup ! Et j’ai dit, il manque une virgule là. J’ai ouvert l’ordinateur, j’ai placé la virgule à cet endroit et tout a fonctionné.
Le subconscient est celui qui travaille de nuit. Un allié qui va faire ce pour quoi tu le programmes. Si tu lui dis que tout va mal, soit assuré qu’il va te croire et t’aider à aller encore plus mal. Demande-lui de te trouver une solution et il va t’aider. Un verre d’eau peut être vu à moitié vide ou à moitié plein. Vous, vous le voyez comment ? Je vous propose le livre La puissance de votre subconscient par Joseph Murphy.
12- Comment voyez-vous un dirigeant à succès ?
Une personne qui respecte ses employés. Une personne qui prend le temps de bien les former et qui prend le temps de les écouter. Ce n’est pas parce que tu es le patron que tu as toujours raison. La solution et la bonne idée peuvent venir de la personne au plus bas de l’échelle de votre entreprise. Quand ça va bien, ce n’est pas grâce au patron, mais à sa bonne équipe. Un chef d’orchestre ne va rien faire seul dans une salle de spectacle.
Comme j’aime à dire, la chaîne n’est jamais plus forte que le plus faible de ses maillons.
Chaque personne a des besoins et des attentes différents. On croit à tort que c’est juste le salaire. Oui, le salaire est important, mais l’environnement de travail l’est encore plus. À salaire égal, je vais aller où je vais avoir du plaisir à travailler.
13- Quelle est votre vision d’avenir pour votre entreprise Fulljobs? Qu’est-ce qui vous attend dans les 5 prochaines années ?
Devenir la plateforme événementielle et de réseautage la plus utilisée au Canada et en Europe.