Suite de l’article 1 : cet article vous entretient sur une décision prise en toute conscience, alors!
Comment une attitude affirmative peut vous aider comme entrepreneur?
Si je souhaite refuser l’offre qu’on me fait, je me dois, au même moment, d’être capable de dire pourquoi je souhaite la refuser et d’en assumer les raisons. Donc, si je refuse parce que j’ai peur, je me demanderai de quoi j’ai peur et pourquoi cela me fait peur.
Peut-être qu’au final, je dirai un petit « oui » en spécifiant que j’ai des craintes et que j’aurai besoin d’aide. Je vivrai l’expérience et du même coup, ferai un grand pas vers l’avant.
Si je dois refuser par manque de temps, je ne dirai pas « non ». Je vais revenir en lui disant que je trouve son offre très intéressante et que je suis reconnaissant qu’il ait pensé à moi, mais que malheureusement, mon horaire est trop chargé pour que je puisse accepter.
Décision prise en toute conscience
Cela aura pour effet de laisser la porte ouverte à d’autres offres ou occasions. L’autre personne se sentira appréciée plutôt que rejetée, ça fait toute la différence.
N’allez surtout pas penser à ce que les autres pourraient dire si vous deviez leur avouer que vous avez peur, ou que vous croyez que vous n’êtes pas à la hauteur, parce que contrairement à tout ce que vous croyez, par expérience, ils vont plutôt penser que vous êtes courageux et authentique.
Ils vous respecteront parce que vous avez osé nommer vos peurs, et en plus, ils en retireront beaucoup de satisfaction et de valorisation du simple fait qu’ils auront le privilège de vous aider. Tout le monde aime se sentir utile, ça ajoute un sens à ce que nous faisons.
On ne doit jamais dire « NON » parce qu’on a peur ou pour se protéger de quelque chose. La réflexion qui doit précéder votre décision doit comporter les éléments suivants :
- Est-ce que ça respecte mes valeurs ?
- Dans l’atteinte de mes objectifs ? Ça contribue, oui ou non?
- Est-ce que ça procurera du plaisir (à moi ou aux autres) ?
- Est-ce que ça me permettra d’apprendre ?
Apprendre à mettre ses limites, c’est apprendre à dire « non » !
Mais si c’était plus « jusqu’où… je veux dire oui » ? En fait, je crois que tout doit commencer avec un « oui, je le veux » et on règlera les modalités par la suite.
OMG, NON ! Je crois que je peux presque vous entendre me le crier. Mais dites-moi, qu’est-ce qui pourrait vous arriver de si grave là-dedans, considérant que mon « oui » était réfléchi et que j’ai confiance que j’en sortirai avec plus de positif que de négatif ?
Vous me direz, comment peux-tu dire « oui » si vite ? Tu n’as sûrement pas eu le temps de réfléchir ! Ma réponse est simple. Je sais exactement ce que je veux être, faire et avoir. Je connais mes valeurs de vie qui sont pour moi comme mon oxygène. Impossible d’être bien sans elles.
Quand je cultive une attitude positive et affirmative, cela génère dès le départ une belle énergie. Juste pour la forme, essayez de dire « oui » avec une baboune. Je gage que vous partirez à rire.
Une attitude positive donne envie aux gens de vous côtoyer. En fait, c’est la base du savoir-être. Regardez autour de vous, les gens avec qui vous aimez être, travailler et vivre. Je vous parie que ce ne sont pas ceux qui critiquent toujours ou qui disent toujours « non ». On n’a pas le goût d’inviter quelqu’un qui nous dira « non ». Personne ne trouve du plaisir à se faire dire « NON » ! En fait, c’est la réponse que tous tentent d’éviter au maximum.
Voici des mesures à prendre pour créer une attitude mentale positive :
- Souriez le plus fréquemment possible.
- Pensez comme si vous étiez déjà la personne que vous aimeriez devenir.
- Immergez-vous dans des ressources positives (livres, blogues, etc.).
- Entourez-vous de personnes positives.
- Dites toujours « Je vais réfléchir à la place de dire non »… et faites-le !
À partir d’aujourd’hui, dites « OUI » à la vie !