La crise qui s’achève est sans précédent et la réponse à la question est un « oui » retentissant, mais… il faudra rapidement changer nos valeurs entrepreneuriales, nous prendre en main pour de bon et surtout écouter les experts de la question : ceux qui nous imploraient sans relâche, depuis dix ans, de changer nos façons de faire. Et que nous demandaient-ils de changer déjà ?
Cette transformation, la ferons-nous pour de bon ? Regarderons-nous droit devant ? Cesserons-nous de comparer avec le passé ? Si oui, cette nouvelle attitude nous fait d’ores et déjà prendre le chemin de la réussite, car tout commence et dépend à priori de notre attitude renouvelée, de nos nouvelles valeurs et donc de la culture entrepreneuriale nécessairement revampée que nous favoriserons. La crise aura au moins permis cette prise de conscience qui échappait à bien des dirigeants !
Cet article est sorti en premier sur le Magazine ENJEUX PME
Transformation des entreprises : l’humain en premier
Cette nouvelle préoccupation supplémentaire envers l’humain sera incontournable dès le départ et voilà la toute première évolution qui devra se produire dans nos organisations et sans attendre. Elle priorisera (enfin !) les gens : nos employés tout d’abord et nos candidats… et au diable les marques et les ventes pour l’instant. Cela viendra en temps et lieu !
Une fois nos collaborateurs internes mobilisés, ce sera au tour de nos partenaires et de nos clients d’être reconquis et nous demeurerons donc au niveau primaire de l’humain. Toutes ces personnes qui ont été déstabilisées, insécurisées et oubliées : nous devrons à nouveau les courtiser. Ce ne sera pas une mince affaire, car soyons francs, l’ADN professionnel québécois n’a que trop peu souvent priorisé le capital humain interne et externe à l’organisation.
Bien sûr que nos marques et que nos ventes seront importantes, florissantes, mais elles dépendront de plus en plus, et j’oserais même dire totalement, de cette relation humaine et personnelle que nous aurons établie (enfin !), puis optimisée dès le départ. Nous constaterons ainsi rapidement que la confiance, la transparence, le respect, l’aplatissement de la hiérarchie et les interactions, bien au-delà du prix, deviendront « la nouvelle donne » des affaires.
Transformation des entreprises : rebâtir la confiance
Oui, la crise aura échaudé les humains que nous sommes à un point tel que nos employés, clients et partenaires, en dépit du chômage plus élevé et des ventes plus difficiles à prévoir, seront beaucoup plus exigeants qu’auparavant. Personne ne nous sollicitera ni ne nous courra après malgré le nouveau contexte en affaires et en employabilité : la confiance se devra d’être rebâtie au milieu d’une ère de prudence de plus en plus évidente !
Les dirigeants comprendront ainsi que, peu importe les marques, aussi prestigieuses soient-elles que nous vendions et en dépit de la réputation précrise que nous avions, tous sont maintenant revenus sur la même ligne de départ. Notre réussite prochaine et la première place au fil d’arrivée dépendront donc uniquement de la façon dont nous nous démarquerons rapidement, humainement parlant. Et nous serions mieux d’en tenir immédiatement compte !