Pour les jeunes travailleurs qui rêvent de vivre de leurs projets et de créer leur propre emploi, la carrière d’entrepreneur a quelque chose de stimulant. Selon une étude de la Fondation de l’entrepreneurship parue en 2017, plus de 21 % de ces jeunes adultes envisagent de fonder leur entreprise.
Mais vers quelle formation se diriger pour apprendre à être un bon entrepreneur ? Y a-t-il un chemin plus efficace qu’un autre ? Tout le monde peut-il se lancer en affaires, même sans détenir le profil de l’entrepreneur fonceur, prêt à prendre tous les risques ?
Que doit-on transmettre aux jeunes entrepreneurs ?
Comme pour n’importe quelle profession, le savoir de l’entrepreneur s’accumule au fil des différentes expériences et des défis rencontrés en chemin. La plupart de ses connaissances, il les a acquises à l’école de la vie, comme on dit !
Pour pouvoir gérer sa propre entreprise ou démarrer son projet, il faut donc commencer quelque part, sans nécessairement posséder tous les bons outils au départ. Toutefois, l’apprentissage de certaines compétences permettrait de donner un solide coup de pouce à ceux qui débutent dans le métier.
Enseigner l’entrepreneuriat, un domaine aux mille facettes où les travailleurs doivent apprendre à porter de nombreux chapeaux différents – gestionnaire, administrateur, communicateur, etc. –, c’est donc enseigner un éventail de compétences et d’attitudes comportementales qui permettent de mieux prendre en main son propre développement professionnel.
Agir comme un entrepreneur d’expérience en apprenant des autres
Comment apprendre à déléguer ou à gérer efficacement une équipe de travail ? C’est souvent dans le feu de l’action, et non pas dans une salle de classe, que vous apprendrez à faire face à ces enjeux importants pour la croissance des entreprises.
Dans les cas précédents, on voit bien qu’il est nécessaire d’envisager l’enseignement de l’entrepreneurship autrement. En effet, ce sont plutôt des méthodes non traditionnelles qui semblent être les plus favorables ici.
En plus de partager des connaissances pratiques et des notions importantes, les professeurs (formateurs, éducateurs) devraient donc être en mesure de jouer le rôle de guide ou de coach afin d’impliquer les futurs entrepreneurs dans leurs apprentissages.
De plus, en personnalisant et en adaptant la formation aux besoins et aux objectifs de leurs élèves, ils leur apprendront également à se renouveler eux-mêmes sans cesse pour s’adapter aux différentes situations, ce qui est une qualité incontournable dans le monde des entrepreneurs !
Les compétences comportementales essentielles
Former des entrepreneurs, c’est donc aussi miser sur leur propre volonté de progresser et d’apprendre des autres entrepreneurs pour développer les aptitudes qui manquent encore à leur arc. C’est ainsi qu’ils pourront acquérir des compétences comportementales essentielles : un sens aiguisé pour reconnaître les bonnes affaires, un caractère proactif, une solide confiance en soi, la volonté d’apprendre de ses échecs, etc.
Grâce à l’aide d’un coach aguerri ou d’un mentor pour les accompagner, les entrepreneurs en devenir pourront être mieux guidés afin d’évaluer leurs réussites et leurs échecs. Ils auront également la chance d’apprendre en échangeant entre eux sur les défis rencontrés durant leur parcours entrepreneurial, ce qui les amènera à repenser leurs approches ou à découvrir de nouveaux moyens d’atteindre leurs objectifs.
Il reste désormais à peaufiner les outils existants qui viendront démocratiser et baliser les apprentissages nécessaires pour réaliser ce métier passionnant !
Sources :
- Fiet, J. «The pedagogical side of teaching entrepreneurship », Journal of business venturing, vol. 16, p. 101-117.
- Fondation de l’entrepreneurship. Indice entrepreneurial québécois 2017. Site téléaccessible à l’adresse https://iebn.hec.ca/indice-entrepreneurial-quebecois-2017/.