Telle est la question principale que les repreneurs se posent. Pour établir ce chiffre magique, les évaluateurs d’entreprises utilisent diverses formules et peuvent vous donner une valeur basée sur le passé de l’entreprise.
Mais il serait imprudent de vous limiter à cette valeur, car il faut aussi se préoccuper des possibilités de croissance et cette information dépend de votre habileté à évaluer le potentiel du :
Établir la valeur de l’entreprise avec :
1- Capital humain: Comment allez-vous vous y prendre pour garder les employés clés (ou vous débarrasser de certains) ? Quelle est votre stratégie pour garder les clients les plus importants et développer votre relation avec eux ou trouver de nouveaux marchés ? Comment allez-vous développer des relations harmonieuses avec votre prédécesseur et profiter pleinement de son savoir ?
2- Capital organisationnel: Quelle est votre stratégie pour apporter les correctifs au système organisationnel, à la culture d’entreprise, à la vision, aux politiques et aux procédures, à la planification stratégique, à l’introduction de nouvelles technologies, à la productivité, et tout ça en relation avec l’enrichissement du capital humain ?
3- Capital social: Comment allez-vous augmenter la visibilité, la crédibilité et la notoriété de l’entreprise alors que ces aspects sont possiblement fortement reliés à la personnalité du fondateur ?
L’analyse de la situation globale de l’entreprise convoitée et la capacité du repreneur à développer une vision permettant à l’entreprise d’entreprendre une nouvelle phase de croissance malgré les perturbations reliées au transfert représentent les défis majeurs des repreneurs. En somme, il faut savoir comment revaloriser l’entreprise pour connaître sa valeur réelle.
Ce sera différent si l’acquéreur est déjà dans l’entreprise ou s’il y entre plusieurs années avant le transfert ou s’il l’achète et en prend la direction dans un court délai. Dans le premier cas, l’acquéreur aura le temps de bien connaître l’entreprise, de s’adapter, de développer ses systèmes relationnels et de tester les transformations nécessaires avant de payer le « passé ». Dans le cas d’un achat, l’acquéreur devra trouver les moyens d’obtenir toute l’information nécessaire et de développer sa stratégie en « théorie ».