La rétention du personnel est un processus évolutif et relativement nouveau pour les entreprises.
Après avoir pris notre élan économique à la suite de la dernière Guerre mondiale pour ensuite se diriger vers la Révolution tranquille, il est devenu difficile de tracer tous les changements qui ont affecté notre société et notre environnement, tellement ils sont nombreux.
Les changements ont été partout :
- médical,
- informatique,
- mécanique,
- électronique,
- technologique
- scientifique,
Il y en a aussi plusieurs autres domaines puisque jamais l’humanité ne s’est développée à une aussi grande vitesse. Notre réalité est passée de la découverte embryonnaire à la réalisation extraordinaire.
En misant sur l’intelligence et l’intervention humaines, ce qui était une pure fiction il n’y a pas si longtemps est devenu un chantier de réalisations.
Pendant ce temps dans les milieux de travail, qu’en est-il du développement relationnel entre les acteurs principaux que sont les employés et les employeurs ? Malheureusement, il est décevant de constater que l’évolution du management organisationnel n’a pas progressé au même rythme.
C’est comme si l’entreprise type, se contentant de suivre la parade en misant sur des artifices pour bien paraître, désirait aller plus loin et plus vite telle une formule un, mais équipée de roues en bois.
Pourtant, ce qui fait tourner et rouler une entreprise se caractérise par la qualité de sa main-d’œuvre. Celle-ci représente le trait d’union entre le produit et le service offerts, et la satisfaction de la clientèle desservie.
Le défi de rétention du personnel
Aujourd’hui et dans le futur, nous aurons intérêt à prendre soin de cette main-d’œuvre, car nous faisons face à un défi de taille, soit celui de sa rareté. Le temps de la relation employeur-employé / de dominant-dominé appartient désormais au passé. L’époque où le leadership s’exprimait principalement par l’autorité hiérarchique au service de la production est également révolue.
La crise fait rage et ne fait que commencer. C’est pourquoi trop de dirigeants n’ont pas eu de mise à niveau pour affronter ce nouveau vent de réalité. Pourtant, le défi est là, et c’est ici et maintenant que les stratégies innovatrices doivent émerger. Bien entendu avec la complicité de tous les partenaires (employés).
Pourtant, pendant ce temps, nous faisons preuve d’une grande imagination pour mieux gérer les sommes astronomiques destinées à :
- l’entretien des bâtiments et des infrastructures,
- de la machinerie et des équipements,
- des outils et des véhicules,
- sans oublier les équipements et les systèmes informatiques.
Simultanément, qu’en est-il de l’entretien de l’humain ?
Après plusieurs décennies sur le marché de l’emploi, j’ai entendu dire à maintes reprises que les ressources humaines demeurent ce qu’il y a de plus important. Cependant, j’ai rarement vu les bottines suivre les babines à ce chapitre. Surtout quand il y a dérapage au-delà des limites rigides de l’entreprise.
Maintenant que j’ai capté votre attention en faisant émerger certaines prises de conscience, voyons comment nous pouvons voir les choses autrement.
La leçon principale à retenir
Commençons par développer une culture considérant les employés. Puisqu’ils sont comme étant des acteurs indispensables à titre de partenaires, et pas juste sur papier.
Steeve Jobs disait : « Cela n’a aucun sens d’embaucher des gens intelligents et leur dire que faire. Nous embauchons des gens intelligents pour qu’ils puissent nous dire comment faire. »
Ainsi, reconnaissons les compétences, les connaissances, les talents, l’attitude et les aptitudes de chacun de nos partenaires pour mieux atteindre un esprit d’équipe. Il y a donc mille et une façons de susciter la rétention du personnel. Par exemple en misant sur la reconnaissance au service de l’engagement et la mobilisation.
Durant ce périple d’adaptation, la clé du succès passe inévitablement par l’innovation organisationnelle, et la meilleure façon d’innover est de s’adresser aux premiers concernés. Pour y arriver, bien qu’étant utiles pour nous guider, ce n’est ni la théorie ni les bouquins ou la formation qui auront le plus d’effet.
Le plus grand impact s’illustrera par l’humilité et le courage managérial en s’adressant aux partenaires, et en leur demandant quelle est leur vision de l’innovation afin de provoquer la meilleure stimulation collective possible.
De plus en plus, il n’y aura pas d’employeur de choix sans partenaires de choix !
Alors, faites votre choix pendant que cette option s’avère encore possible.