Avec l’affluence des communications électroniques, des formations en ligne, des webinaires, des livres numériques, en plus des livres, des contenus audios, des périodiques, des séminaires, et j’en passe, nous vivons dans une époque de surabondance d’informations. Nous baignons dans un univers où l’information est disponible facilement presque au bout des doigts.
Bien sûr, certaines personnes ne souhaitent pas nécessairement apprendre. Elles utilisent Internet pour le divertissement et y passent leur temps à surfer aléatoirement. C’est une perte de temps précieux. D’autres l’utilisent pour communiquer et consommer divers produits.
Ceux sur qui je concentre mon attention sont plutôt les personnes qui ont une soif d’apprendre, ceux qui s’alimentent l’esprit pour des raisons plus ciblées. Ils dévorent un article, puis après l’avoir lu, ils en lisent un suivant. Après avoir lu un livre, ils en commencent un autre. Après avoir écouté un contenu audio, ils en écoutent un suivant.
Apprendre de façon intelligente
Nous lisons beaucoup, consommons beaucoup, apprenons beaucoup. Toutefois, ce qui m’interpelle est plutôt la question « à quoi cela nous sert-il réellement » ?
Nous ne prenons pas le temps de digérer le nouveau matériel, de suivre et de noter les effets, de réviser nos résultats pour finalement passer à l’action avec une nouvelle connaissance. Nous n’appliquons que peu, voire pas l’information pour corriger et améliorer les choses.
Nous ne prenons pas le temps de réviser nos actions pour aider la prochaine génération grâce à ce que nous avons appris.
Nous savons que la connaissance est un potentiel de puissance. L’adage dit « savoir, c’est pouvoir ». En réalité, quel est le potentiel de la nouvelle connaissance que nous assimilons ? Celle-ci n’est utile et ne devient puissante que si elle est utilisée. L’adage devrait donc devenir « l’action, c’est le pouvoir ».
Souvent, face à de nouvelles idées, nous souhaitons tout utiliser. Avec mon expérience de consultation, j’ai remarqué que cela crée la plupart du temps de la confusion. Nous devenons mentalement paralysés par la situation, voulant intégrer la masse de changements d’un coup, et après quelques semaines, aucun résultat.
Pour qu’un nouveau renseignement se transforme en un potentiel, il faut plutôt extraire les idées clés du livre, de l’article, d’un contenu audio, du séminaire pour ensuite, s’arrêter, réfléchir, imaginer comment l’importer dans notre vie, notre organisation, notre équipe et nos activités familiales.
Implanter ses nouvelles idées
Ce qui est l’élément critique, c’est l’implantation de la connaissance. C’est l’enjeu réel.
Je vous suggère une adaptation à votre approche de connaissance.
Lisez le livre, prenez des notes; écoutez un contenu audio, prenez des notes; participez à la conférence, prenez des notes; écoutez le webinaire et prenez des notes. Assurez-vous par la suite de prendre un moment de réflexion.
Demandez-vous de quelle façon transférer dans vos actions ce nouveau concept, cette astuce, cette idée. La mise en application du « nouveau » saura vous élever à un autre niveau. Cela signifie que vous intégrez une nouvelle compétence et grandissez par le fait même.
C’est ainsi que l’amélioration est créée et implantée dans votre vie, votre entreprise.
Le cycle est simple :
- Établissez les actions nouvelles (idées clés pertinentes).
- Définissez les modifications.
- Révisez et apportez les améliorations pour le meilleur résultat recherché.
- Identifiez ce qui est mesurable pour analyser l’effet de l’amélioration.
- Prévoyez une date d’arrêt pour constater l’effet recherché (mesure de l’effet en condition réelle).
La nouvelle connaissance est une chose; elle est incontournable et nécessaire, mais c’est dans l’implantation et dans l’amélioration de nos actions qu’elle prend son sens et change nos vies.
Finalement, c’est ainsi que nous grandissons « dans l’utilisation intelligente des nouvelles idées ».
Bon changement !