Stéphane est depuis 5 ans directeur général adjoint dans l’entreprise familiale. Il est compétent, apprécié des employés et s’entend bien avec son père, fondateur de l’entreprise.
Mais…
Stéphane a eu des problèmes d’alcool dans sa jeunesse, dont une condamnation résultant d’un accident de voiture. Il a aussi été accusé d’agression sexuelle en état d’ivresse, accusation qui a été retirée.
Stéphane s’est repris en main pour regagner la confiance paternelle en grande partie parce qu’il a rencontré une femme capable d’accompagner sa transformation avec un succès tel que son père lui a proposé, il y a 5 ans de prendre la relève de l’entreprise.
Depuis lors, il s’est comporté comme un homme responsable, sauf à une occasion. Il y a deux ans après le décès de son bébé, il s’est remis à boire, et cette rechute a duré 3 mois et nécessité un séjour dans une institution de désintoxication.
Cette rechute bien compréhensible et les efforts pour s’en sortir démontrent son sens des responsabilités. Même pendant cette période pénible, il a continué à travailler sans problèmes apparents, maîtrisant les aspects techniques de l’entreprise. Il a fait ses preuves et est maintenant actionnaire minoritaire et deviendra majoritaire l’an prochain tel que prévu.
Cependant…
Son père hésite. Ce n’est pas rationnel, mais un doute persiste : a-t-il vraiment changé ? Comment se comportera-t-il devant un grave problème dans l’entreprise ? A-t-il les nerfs assez solides ?
Stéphane, qui estime avoir réglé ses problèmes d’alcool, ne comprend pas le manque de confiance de son père, il est sûr de ses capacités, de sa compétence, il croit avoir démontré son sens des responsabilités.
Mais la confiance est subjective. Que peut-il faire de plus pour retrouver la confiance paternelle ? Le problème appartient-il au père, pour qui les déceptions passées augmentent la crainte face à l’avenir ?
Qu’en pensez-vous ?