Nous le faisons tous – éviter une tâche délicate et repousser l’inévitable. Mais combien de temps et d’efforts sont gaspillés en faisant cela ? Il est temps de cesser de se trouver des excuses et d’apprendre à faire les choses que nous avons à faire !
Y a-t-il une tâche vitale au travail (ou à la maison!) que vous évitez ? Que ce soit retarder un appel à retourner ou ignorer la paperasse qui s’accumule, nous sommes tous enclins à procrastiner parfois. Et même si certains comédiens plaisantent souvent à ce sujet : « Procrastinez maintenant, ne le remettez pas à plus tard ! » – en réalité, il n’y a pas de quoi rire.
Les coûts sont parfois financiers. Manquer la date limite pour produire votre déclaration d’impôt ou oublier de payer une amende de stationnement sont deux situations qui peuvent entraîner de lourds frais. La plupart du temps, le prix à payer pour la procrastination est émotionnel en raison de la culpabilité, de la honte et de la frustration. Si vous combattez régulièrement la procrastination, vous savez qu’elle est à la fois une source et une conséquence du stress et de l’anxiété.
Où êtes-vous « coincé » ?
En tant que consultante et spécialiste en gestion du temps auprès de gestionnaires et d’employés, je les aide à reprendre le contrôle sur leur horaire. Au fil des ans, j’ai pu remarquer deux tendances de la procrastination.
Ne pas réussir à démarrer : reporter un important projet indéfiniment ou l’accomplir à la toute dernière minute.
Être coincé à mi-chemin : se lancer dans une activité, mais perdre de la vitesse et peut-être même tout abandonner au final.
Lequel vous ressemble davantage ?
Quelle est votre excuse ?
Les excuses peuvent être comprises comme des histoires que vous construisez dans des situations difficiles afin de valider vos actes (ou omissions). Mais ne laissez pas le terme « excuse » vous mettre sur la défensive. Lorsque vous constatez que vous procrastinez, résistez à la tentation de vous réprimander. Laissez l’autojugement de côté et concentrez-vous plutôt sur les hypothèses sous-jacentes. En recadrant votre histoire, il est possible non seulement de changer vos perspectives, mais vos habitudes aussi.
Voici les cinq excuses les plus communes et quelques conseils pour vous aider à faire disparaître la procrastination.
Je suis trop occupé
Devoir se dépêcher peut sembler une situation récente, mais les anciens philosophes ont également reconnu la difficulté de vouloir trop en faire. Socrate a averti : « Méfiez-vous de l’aridité d’une vie bien remplie ».
La solution que je suggère consiste à désencombrer votre agenda. Faites le point sur la façon dont vous dépensez votre ressource la plus précieuse, c’est-à-dire votre temps. Définir des priorités est la clé.
Apprendre à dire « non » et fixer des limites avec les amis, la famille ou les collègues est également essentiel. Quand on dit « non » à quelque chose, c’est parce qu’on dit « oui » à autre chose. Essayez de laisser tomber la bravade de la personne occupée – la prochaine fois que quelqu’un vous demande si vous êtes occupé, dites-leur que vous êtes actif. Cela sonnera moins frénétique et vous rappellera que vous êtes en contrôle.
Suite la semaine prochaine