Paré pour un saut quantique?
Pour passer d’un mode de réflexe basé sur nos mémoires à une attention concentrée sur notre intention, nous devons d’abord nous livrer à l’observation de nos pensées et de nos émotions, au tumulte des stimuli et des sentiments qui nous bombardent sans qu’on semble avoir de prise sur un environnement qui nous assaille, y compris de l’intérieur. Seule la motivation peut nous procurer la persévérance du metteur en scène de notre vie.
Acquérir cette motivation, c’est exprimer une volonté de changer ses pensées et son comportement parce que le statu quo n’est plus viable à long terme et procure une insatisfaction. Le déficit d’épanouissement personnel crée un sentiment d’urgence qui aiguillonne et sous-tend la motivation de l’observation. Dès lors, la satisfaction que procure la concentration sur l’intention soutiendra la motivation dans le temps.
Progressivement, vos nouveaux comportements et vos nouvelles pensées et émotions se fixeront dans votre cerveau reprogrammé. Ce renforcement naturel va de jour en jour faciliter les choses avec l’impression bien réelle que vous êtes une meilleure personne qui est encore plus performante qu’auparavant. La fierté qui s’en dégage se combine avec la gratitude à l’égard des autres avec lesquels vous êtes en interaction et qui ne manqueront pas de le noter.
Les circuits neuronaux qui généraient des modèles seront délaissés, telle une masse engluée, et les neurones, séparément, vont être réassignés via de nouvelles connexions synaptiques afin de constituer de nouveaux circuits. Vous serez arrivés à vous déprogrammer des mémoires héritées et développées inconsciemment pour vous reprogrammer, consciemment cette fois et selon vos propres choix.
Par définition, l’humain est un être biologique mû par la vie. Or, la biologie recouvre un autre plan de réalité chimique cette fois, comme l’illustrent les fonctions neurochimiques du cerveau. À un niveau plus profond, le corps est une entité énergétique faite d’atomes et de particules élémentaires. L’illusion de la densité de la matière découle de la vitesse à laquelle les électrons oscillent autour du noyau à l’instar d’une hélice en mouvement qui nous apparaît comme une soucoupe.
À l’échelle quantique, les particules subatomiques présentent à l’expérimentation des caractéristiques qu’on attribue normalement à la conscience. L’univers est interconnecté. Ce n’est pas simplement une conviction spirituelle, mais une constatation scientifique établie. Au moment 0, toutes les possibilités de manifestation sont ouvertes. En d’autres mots, toutes les réalités sont représentées par une fonction de probabilité, la matrice S.
La conscience de soi, transcendant notre lobe frontal, n’est que la pointe de l’iceberg. En canalisant notre état d’esprit, nos pensées, on génère un champ de fréquence énergétique qui entre en résonnance avec l’environnement et façonne la réalité autour de nous. La compassion agit comme un aimant par rapport au réel alors que la haine repousse. Se changer soi-même pour changer sa réalité, tel est le défi du saut quantique.
À l’instar du cerveau, le cœur dispose aussi de neurones. Son champ de fréquence électromagnétique est cependant 100 fois supérieur à celui du cerveau et s’exprime en microvolts. La synchronisation entre le corps et le cerveau, entre les émotions et la pensée, génère le sentiment qui s’interface avec le champ énergétique environnant. Incidemment, le cœur perçoit les événements avant même que le cerveau ne le réalise…
______________________________________________________________
Michel Dionne, en collaboration avec Claude Émond et Charlotte Goudreault